Sandra, comme promis

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On avait rencontré la Madame il y a passé un mois (souvenez-vous, c’était à Berne, on était jeunes, on était fous, on avait pas encore perdu 10 ans d’espérance de vie, 50 dB d’ouïe et 300 grammes de foie opérationnel), la revoici la revoilà sur la scène du Chapiteau.

Comme elle nous l’expliquait si bien dans l’après-midi, ça la grattait de partout, ces jolies planches (bleues), hier soir quand elle trépignait d’impatience juste derrière les pendrillons noirs, au bord de la scène ou Truffaz avait beaucoup de choses à se dire avec Garcia et Sly…

Hé ben, ce soir elles étaient toutes pour elles, les planches. Et elle s’en est pas privée, oh non, elle a fait ça bien et tranquillement. La sauce a monté pendant presque deux heures, le Chapiteau a pris des airs de cocotte-minute, et c’était elle aux fourneaux. Elle et son magnifique groupe, et ça pour moi c’était pas mal du tout puisque là-bas je l’avais vu juste avec six cordes à côté d’elle, tout près… Franchement, la frite. La banane, et tout le jardinier avec. Un sacré caractère, du corsé, du teigneux décliné à l’inconditionnel et à l’impératif. C’était un bonheur pur, ce concert, et la spontanéité de la Madame a séduit tout le monde, l’ensemble du staff le premier.

Ça fait du bien, la spontanéité. Ça fait du bien, le jazz. Vous pouvez bien laisser tourner cette planète comme vous le pouvez, ici elle tourne un peu comme on le veux, un peu mieux et un peu moins vite tous les soirs. La planète bleue…

Allez Didier, fais-là tourner !

Posté par Bureau
jeudi 2 avril 2009
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Clic-Clac

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