Avec une rencontre de deux grands, grands messieurs: Cheick Tidiane Seck et Tamando
Autant commencer par la conclusion: Ca va se refaire. Et comment, que ça va se refaire!
Un pur moment de bonheur, de chaleur humaine et de joie de vivre exprimée par une célébration du rythme et de la musique. Et des surprises on en a eu: Cette chanteuse qui surgit du public pour se joindre à Cheick Tidiane Seck, ce percussionniste du Art Ensemble of Chicago qui n’en finit plus de trépigner au fond de la salle avant de monter sur scène pour un rappel totalement improvisé… Tamando qui unit systématiquement le visuel au son, qu’il s’agisse de claquettes à la choregraphie rayonnante ou de sa manière de jouer du didgeridoo…
Je sais pas si c’est ça la fameuse magie africaine, mais si c’est pas le cas ça y ressemble fortement ! Le couple assis à côté de moi m’avouent leur satisfaction: « On est venus sans savoir vraiment à quoi s’attendre. Quand on a vu les claquettes on a eu peur… Mais, mon salaud ! On s’attendait à un truc plus… conventionnel. »
Le conventionnel, on s’en moque. C’est à une vraie jam collective qu’on a eu droit, et ça m’étonnerait même pas que ça continue juste à côté…