Lundi 8: fin du premier week-end + 1

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Navré du manque de régularité. En même temps, c’est pas la routine qui caractérise notre festival. Que non !

On s’en est pris des jolies, ce week-end. Des claques musicales, des surprises heureuses, et tant d’émotions que ça serait totalement vain de les lister ici. Petites touches…

Le OFF a tourné à plein régime. Impossible de circuler dans la tente centrale, signe de santé financière de la manifestation. La marche en crabe, l’attention portée sur le contenant et son contenu, c’est le prix à payer pour la bonne humeur du bureau et du comité, c’est l’effort à fournir pour la pérennité de la magie. Les artistes ont à nouveau fait preuve d’un fascinant don de soi, réceptif à l’écoute, peu regardants sur la picole. Cet éclat de folie au caveau de Mélanie Weber vendredi soir, cette jovialité en fond de cale du Venoge samedi soir, ce cadeau cher offert spontanément par Tobias Preisig et son 4tet hier soir, au Schlagzeug.

Le IN a trouvé son ambassadeur du premier week-end: un petit gars nommé Gaël Faye qui a laissé tout le monde sur la partie la plus noble de son anatomie en première partie du concert d’Oxmo Puccino samedi soir, sous le chapiteau. Arnaud, au secours ? Merci pour ta plume.

Le IN, c’était aussi, de mon côté, trois jours à l’honneur d’un sacré instrument: fil rouge des concerts du Temple, le violoncelle a servi vendredi de base basse, le lendemain d’acteur principal, dimanche de répondant à un dialogue intimiste. Durant le concert de samedi soir, les trois étaient là, sans se connaître, ensemble quand même: Ernst Reijseger face au public, jouant, tourbillonnant, murmurant, grognant ou chantant carrément. Sara Oswald, qui avait la même place un soir plus tôt, fascinée, ne manquant rien, assise juchée sur un banc au fond du public. Anja Lechner enfin, qui venait de sortir de l’avion et qui a déboulé en fin de concert, surprise, émue, partagée entre observation du lieu, reconnaissance de rigueur et abandon à la magie de l’instant présent.

C’est lundi, il pleut. C’est pas grave, on a de quoi se jeter dans la semaine confiants, bien au chaud. Rond et bleu, le Next se prépare, le Chapiteau s’ensoleille. On y est bien.

Posté par Bureau
lundi 8 avril 2013
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