Belles aventures musicales et émotionnelles mardi soir au festival, où l’on a découvert que l’on peut passer de la méditation à la folie furieuse sans difficulté.
Après son concert pour les festivaliers en herbe de l’après-midi, Nina Attal revient sur la scène du Next Step en début de soirée pour les adultes. Elle a l’air fluet, mais détrompez-vous : l’énergie qui sort de sa guitare en surprend plus d’un au début. Bien entourée de ses six musiciens, la jeune prêtresse funk ne manque pas de cran. Quand elle descend dans la fosse avec sa seule guitare pour un langoureux solo, les spectateurs ne peuvent que s’écarter, conquis. Mais voilà qu’elle remonte déjà virevolter sur scène avec son saxophoniste, entre deux clins d’oeil bien dirigés.
Encore sous le choc de la révélation turque, on se dirige ensuite vers le lac, juste à temps pour rattraper la soirée du Chapiteau. Tout le monde communie à la grand’ messe d’Abraham Inc. Voilà encore des musiciens qui mettent en valeur le mélange des genres sans oublier leur terreau respectif. Klezmer, jazz et rap? Au premier abord, ça semble un peu absurde, mais ni une ni deux, on se retrouve à danser sans pouvoir s’arrêter. C’est touffu, c’est fou ! Arnaud l’a déjà bien décrit.