Plusieurs femmes ont marqué la première soirée du festival, chacune dans un style particulier.
Tout d’abord, passage obligé au Next Step pour le concert inaugural de ce 31ème festival. Frederika Stahl trône face au public derrière son piano blanc, bien entourée par les musiens qui l’accompagnent. Elle présente son dernier album qui vient tout juste de sortir, sans oublier quelques douceurs de ses précédents opus. L’ambiance est calme, un peu rêveuse. On se laisse volontiers bercer par cette chanteuse suédoise et sa voix critalline qui résonne si bien sous les parapluies scintillants suspendus au plafond.
Juste après, détour sous le chapiteau pour profiter du 4tet Elina Duni et de ses chansons albanaises. L’univers change et tout devient séduction: sa robe rouge, sa voix chaude et ses textes subtiles qui racontent l’histoire d’un premier flirt ou la joie d’un mariage. On est d’accord avec la réaction d’un membre du public: « J’aimerais bien la voir chanter au temple, sa voix est tellement puissante, ça serait magnifique! « . A retenir pour l’année prochaine?
L’ambiance change du tout au tout lors du dernier arrêt au caveau Mélanie Weber, pour une dose énergique de Gypsy Sound System. Il faut jouer des coudes pour arriver dans la salle du fond où les trois accolytes chapeautés et enturbannés chauffent la salle avec un savant mélange de dub, mélodies slaves, accordéon et sax ou saxo? Le mélange désoriente parfois un peu, mais le charisme de Dj Olga conquiert facilement le public survolté, qui en redemande encore et encore jusqu’au bout de la nuit.