Vendredi 5: fin des concerts + 2

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Hé bien, voilà. Une de pliée. Et laquelle ! Pour une première, difficile d’en vouloir plus. On a couru, on a sprinté, on a résolu tout ce qu’il fallait réglé, ça a roulé, ça s’est lancé. On est sur les rails, première classe !

En somme, ladies first. Mesdames, merci. Plutôt qu’un feu d’artifice qui ébouriffe ou laisse repu dès la première salve, on a plutôt fait dans l’ébauche, ce soir. Comme si le panel proposé cherchait à délimiter plus ou moins le champ d’action, manière esquisse, touche par touche.

On est allé côté pop: Frederika Stahl nous a montré comment ça se passe en tissant des structures pop rondelettes, lancinantes et lyriques. Du prenant, du touchant.

On est allé côté world: Elina Duni et Dave Holland nous ont montré la beauté et la diversité de notre planète, du moins de notre bout d’univers. Mélanger, essayer, frôler, jouir. Sensibilité et beauté !

On est allé côté classique: Barbouze de chez Fior usent d’une formule rompue, d’instrument multi-centenaires. Seul fait le génie, l’intelligence, l’incroyable créativité qui pousse aux émotions.

Enfin, on est allé encore plus loin, dans les retranchements électroniques, dans le groove massif, dans les standards remâchés ou dans la subtilité des cordes. On s’est surtout retrouvés, béats, autour d’apéros prolongés, à refaire le monde comme si cette soirée n’en avait pas 8 qui suivaient encore, heureux d’être là et heureux d’être ensemble, simplement.

On a fait le tour, on a délimité. Aucune preuve plus magnifique que cette soirée pour affirmer une nouvelle fois la pluralité de l’étiquette jazz. Et ce n’est que le début.

Posté par Bureau
vendredi 5 avril 2013
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