18h55 entre l’échoppe à thé et le Salon. Un staff aigri se recroqueville sous son galurin en maugréant « chier c’te merde ». C’est peu dire. On a déjà été passablement arrosé depuis le début de cette bastringue, on se fait une raison, on arrête de recharger la page web de météo suisse on se dit que finalement nos infrastructures ne servent pas à rien et qu’on est pas à deux gouttes près. Mais là, non. Franchement, non. Jeudi 18 avril, 19h, il faut qu’il fasse beau, du moins qu’il ne pleuve pas. Et on se prend l’averse de première classe, de 18h50 à 19h20, celle qui arrête net tous les nuages qu’on pensait encore qu’ils allaient passer. Pas de justice en Lavaux, le dieu des saxs pointe aux abonnés absents. Saxo massive prend des allures du camping de Paléo un jour de flotte. On prend le bouillon sévère, on le fait malgré tout. Frustration. Solidarité, serrage de coudes.
À l’eau aussi, le festival OFF. Sauf le schlag qui s’en tire avec brio, le vigneron qui possède plus d’assurance-vie que la reine d’Angleterre, les caveaux sont salement désertés, et pareil pour la douzaine de perles artistiques sélectionnés avec tant d’amour.
Chier c’te merde.
Sandra, tiens-nous chaud. Céline, tiens-nous en haleine ! Carla, donne-nous un peu de douceur et de beauté. Merci les filles !