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Grand écart. Trop à réfléchir, que à profiter. Les méninges en extensions, du stretching du jugement artistique. Voyez comme notre cerveau se distord !

Vijay, d’abord. L’esthétique d’une équation différentielle bien sentie, la beauté perverse qui se cache dans les retords de l’austérité. La presse spécialisée parle d’aspérités, j’y vois de l’aride et du sec demi-brut. Mais comme dans la flûte la trajectoire des bulles est imprévisiblement folle et magique, la musique mathématique de ce trio garde une marge de chaos dévastateur qui en fait tout son intérêt. Mais tudieu, il en faut de l’attention et de la concentration pour lui faire prendre forme, à ce chaos, et y trouver récompense et satisfaction !

Chapiteau, ensuite. Antipodes. Coller une étiquette easy-listening à Madeleine serait une insulte suprême, n’empêche, à la suite directe c’est comme passer un col à vélo. On se laisse glisser, doucement, puis plus vite, puis plus lentement, suivant la déclinaison et l’humeur de la dame. Si peu du dernier disque ? Pas si grave, une excellente sélection. Quelle joie, quelle délicatesse, quel repos.

Brian Blade, oh non. Lina ?

Posté par Bureau
mardi 17 avril 2012
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Blabla