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Si tôt qu’on va quasiment plus jamais commencer cette année. L’heure du thé, l’heure des gâteaux sucrés chocolats et gâteries, voilà exactement de quoi il s’agit. My Brightest Diamond se déguste par petites bouchées, par pépites et forcément on y revient. Non mais un iPad au troisième rang vous déconnez j’espère ? Faut-il vraiment que la vulgarité n’ait de limite que dans la gratuité ?

On égare nos moutons: d’un masque à un ukulélé à l’électrique à une autoharpe et retour sur le masque c’est de la danse rien n’est laissé au hasard on déguste les amis quel beau moment. Quel sacré bout de femme, quel sideman, quelle osmose parfaite. Encore une morse ? Oui, merci.
Mon quota de neurones pour la journée sera laissé au Temple. Tobias, Stefan, Stefan, Tobias. Haha, mais ce coup-ci on peut oublier pour ce primat du sens de la vision qui caractérise l’occident hein ? Quand on ne vous donne plus rien à voir, vous écoutez-voire ? Vous voyez ce que je veux dire ? Des regards dans le vide, une méditation, peut-être le luxe suprême de s’autoriser une petite heure d’écoute pure, pour de bon. Primat de la religion aussi hein, non madame le chien doit rester dehors désolé et forcément on n’applaudit pas pendant l’office, n’est-ce pas ? C’est glaçant ce silence mais finalement j’ai jamais aimé les applaudissement donc pour moi n’en jetez plus, merci pour l’heure de bonheur pur. Seulement, on a un problème, c’est pour ce village dans ce village et avec ce village, mais cet instrument restera à jamais quelque part lugubre et lancinant alors quoi, il est aussi tristounet que ça ce patelin ? Il faut écouter entre les lignes les enfants de choeur, savoir voir de quoi il s’agit sans rien regarder et l’entendre, le sentir transpirer partout autour de cette pierre malgré cette bise noire qui terrorise tant de monde.


Allez lumière, cordes, on repart en majeur donc cette fois allons-y, grand sourire scotché et plongé dans ces compositions à trois lectures, tant contemporain, tant classique, tant jazz. Jazz !

Chapiteau ? Lina, à l’aide !

Festival OFF ? Des miettes ! Mais de celles qu’on racle avec le doigt humide, qu’on aime et dont on fait le souper. Il y en aurait tellement que tu en aurais mal à la tête, si ce n’est pas déjà le cas.

Posté par Bureau
dimanche 15 avril 2012
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