Je m’en remets (déjà) entièrement au déclencheur de Didier pour tout ce qui concerne Tcheka, l’arrivée sur les chapeaux de roue ne m’a permis que de foncer sous le Chapiteau (bleu) pour entendre de justesse les premières notes de Lenine.
Lenine, il y a ceux qui connaissent, et les autres. Ceux qui connaissent sautent dans tous les sens sur les bords du public dès que Lenine apparait sur scène, et les autres… Mais l’un dans l’autre, tout le monde a fini par sauter dans tous les sens, au troisième rappel.
Le visuel est assez cocasse: une batterie accastillée histoire de nous rappeler que la formation vient du même pays que Sepultura, et un gratteux qui arbore fièrement un t-shirt « Never Mind The Bullocks »… À peu près la puissance de feu d’un croiseur interstellaire, quoi.
Mes acolytes me disent, au début d’une chanson « Mais c’est quoi ça, ça a rien à voir ! » Hé bien si, justement, ça a à voir. Parce qu’avec Lenine, tout a à voir. Une fois une idée passée par sa tête et sa concrétisation musicale passée entre ses griffes, c’est du pur bonheur: tout le Brésil est convoqué pour une petite discussion au coin du feu avec le rock, le métal, le jazz, l’électro… Et même Hendrix, il était là, lui aussi.
Ouais, ça commence pas trop mal!